Nos deux organisations partagent des valeurs et des champs d’action communs puisqu’elles interviennent en appui à des besoins en éducation, particulièrement dans des pays d’Afrique francophone. La Fondation PGL a maintenant sept bureaux à travers le monde, financés par Affaires mondiales Canada, six en Afrique et un en Haïti. Elle aide entre autres au développement de bibliothèques et met l’accent sur la formation des filles et la formation professionnelle et technique.
Cultures à partager pour sa part se consacre essentiellement à l’envoi de livres pour contribuer à la scolarisation des jeunes et à l’occasion des adultes. Les envois se font sur la base de commandes précises des pays demandeurs. Ce sont des milliers de livres qui comblent chaque année les besoins exprimés.
Il se trouve que les deux fondations interviennent parfois dans les mêmes pays. Elles partagent également une même philosophie d’intervention soit de « faire vivre l’histoire et l’expérience africaines » – d’où l’idée d’unir nos forces et d’élaborer un projet commun.
C’est pourquoi nous avons convenu de travailler ensemble :
À la rédaction d’un protocole global de collaboration. Ce protocole est en voie d’être finalisé après avoir été discuté entre les parties et ajusté à leurs réalités respectives.
À l’élaboration d’un projet pilote dans un ou deux pays, par exemple pour monter une bibliothèque. Dans les faits, un premier projet est en voie de réalisation en République démocratique du Congo, avec l’école Sainte-Thérèse de l’Enfant-Jésus, dans la ville de Beni.
À l’analyse d’un projet de bibliothèques « hybrides » mettant à profit les modes virtuels et présentiels afin que les apprentissages puissent s’appuyer sur du matériel pédagogique en classe ou transmis en ligne sur des tablettes électroniques. Un partenariat avec l’organisme Éducateurs sans frontières est envisagé.
Ajoutons qu’un projet ad hoc avec le Sénégal s’est matérialisé par l’envoi de plusieurs milliers de livres suite au décès de leur propriétaire qui avait pris l’engagement de les donner à ce pays.
Contribution de Marie Malavoy
